Le projet APICE propose de considérer l’impact des sources de pollution comme un facteur déterminant dans la gestion des zones côtières au sein des villes portuaires. APICE se base sur une importante coordination entre les politiques environnementales et d’aménagement du territoire, afin de maîtriser les émissions de polluants tout en préservant le potentiel économique des villes portuaires. Les résultats attendus, issus des principales villes portuaires du projet MED 2007/2013 (www.programmemed.eu), viendront en appui à la réalisation de la politique maritime européenne.
Les ports représentent un potentiel important pour le développement des zones côtières et leurs environs. Toutefois, leur impact sur l’environnement est important en comparaison des zones industrielles de taille modérée. De plus, ces zones regroupent l’ensemble des principales sources de pollution : émissions liées au trafic maritime, au réseau de transport interne, aux industries. Les émissions des navires et des industries ont un effet certain sur la qualité de l’air des zones urbaines et portuaires alentours (des études préliminaires ont montré que près de 70% des particules en suspension ont une origine anthropique parmi lesquels de 20% à 30% proviendraient des activités portuaires) et doivent être prises en compte pour établir les futures stratégies de développement des villes côtières. La présence de différents pôles d’activités dans ces zones peut entraîner des conflits de nature socio-économique, d’urbanisme ou d’ordres environnementaux, qu’il est nécessaire de prévenir et de gérer par l’ensemble des autorités locales (à l’échelle locale ou régionale) et des organismes intermédiaires (autorités portuaires) au travers de la mise en place de médiations et de propositions.